Le climat politique et sanitaire actuel nous rappelle sombrement que le VIH est une pandémie persistante et une crise de santé publique non résolue Le Canada doit maintenir le cap sur une réponse solide au VIH, sans quoi des décennies de progrès sont en jeu.
Les dangers d’un sous-financement de la réponse à des crises de santé publique ne sont que trop évidents dans le contexte actuel. Chaque jour, la pandémie de COVID-19 met en relief la nécessité de réponses de santé publique vigoureuses et soutenues. Il en va de même pour la crise des surdoses d’opioïdes, qui tue à un rythme alarmant.
Le Canada a l’occasion d’être un leader mondial dans la promotion des droits humains et l’élimination de la pandémie de VIH – l’un des Objectifs de développement durable que tous les pays se sont engagés à atteindre d’ici 2030. Une réponse efficace nécessitera un investissement adéquat dans des programmes et services fondés sur des données probantes, de même que les bonnes politiques publiques qui optimiseront l’impact de ces ressources.
Le Réseau juridique VIH (anciennement le Réseau juridique canadien VIH/sida) a produit la série suivante de notes d’information. La première note explique en termes généraux les raisons pour lesquelles la protection et la promotion des droits humains sont essentielles à une réponse efficace au VIH. Les suivantes décrivent ce qui doit être fait dans divers domaines. Chaque note présente un aperçu de l’enjeu, résume les principaux faits et ressources et expose les priorités d’action.
Nous savons que les crises de santé publique nécessitent un financement initial adéquat et spécifique afin d’éviter des coûts futurs dévastateurs en vies humaines et pour les fonds publics. Nous le constatons alors que la pandémie de COVID-19 poursuit ses ravages dans le monde entier; le même principe s’applique au VIH.