Conseil d’administration 2022–2023*
Y.Y. Chen, (il/lui)
Y.Y. Brandon Chen s’est joint au conseil d’administration du Réseau juridique en 2021.
Y.Y. est professeur à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, section common law. Avocat et travailleur social de formation, son expertise concerne le droit public et constitutionnel, le droit de la santé et le droit de l’immigration et des réfugié-es. Ses recherches s’appuient sur des études sociojuridiques et sur la recherche-action pour examiner de façon critique les inégalités en matière de santé auxquelles sont confronté-es les non citoyen-nes et les minorités racisées, notamment les personnes vivant avec le VIH.
Avant d’amorcer sa carrière en droit, Y.Y. a été coordonnateur de recherche au Committee for Accessible AIDS Treatment (CAAT), une coalition d’organismes visant à améliorer l’accès aux traitements et services pour les personnes marginalisées vivant avec le VIH. Il a été membre du Comité consultatif ontarien sur le VIH/sida, coprésident du CAAT et membre du conseil d’administration du Centre canadien sur l’apatridie. Il siège actuellement au comité de gouvernance de l’Étude de cohorte du Réseau ontarien de traitement du VIH.
Y.Y. a travaillé au Réseau juridique en tant qu’étudiant d’été pendant ses études de droit. Il est ravi de faire à nouveau partie de l’équipe.
Alexandra de Kiewit, (elle/la)
Alexandra est décédée en Octobre 2022 après une maladie. Veuillez lire notre hommage ici.
Alexandra est une femme séropositive et UDI née à l’époque des moustaches, du macramé et de la tapisserie brune et orange. Elle est impliquée dans le milieu communautaire depuis plus de 10 ans. C’est une nerd de la réduction des méfaits. Elle siège sur plusieurs conseils d’administration, dont Celui de CAPUD, l’Association Canadienne des Personnes Utilisatrices des Drogues, qu’elle a cofondé. Elle est également animatrice de l’IDLP, institut de développement du leadership positif où elle inspire les PVVIH à s’impliquer dans leur milieu.
Depuis mars 2021, après plus de 10 ans à Cactus Montréal, elle s’est installée à Saint-Jérôme et elle est enchantée de se joindre à l’équipe du Dispensaire (CSA) en tant qu’intervenante et éducatrice en réduction des risques. C’est avec fierté qu’elle a fait partie, en tant qu’experte et représentantes de personnes UDI, à toute l’aventure menant à la mise en place des services d’injection supervisée à Montréal. Elle collabore avec des professionnel de la santé sur divers comité. Elle est également conférencière et profite de chaque occasion qu’on lui offre pour éduquer et réduire la stigmatisation qui pèse sur les populations plus vulnérables.
Juanita Graham, (elle/la)
Leegay Jagoe, (elle/la, présidente)
Leegay Jagoe s’est jointe au conseil d’administration du Réseau juridique en 2017.
Leegay est infirmière autorisée depuis 23 ans. Ses domaines d’intérêt sont la santé sexuelle, la santé mentale et la réduction des méfaits. Une grande partie de son travail s’effectue dans les communautés autochtones.
Elle travaille pour la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits de Santé Canada à Saskatoon, mais visite des communautés des Premières Nations partout en Saskatchewan afin de soutenir leurs programmes en VIH/ITSS et en réduction des méfaits.
Son expérience au sein de conseils d’administration inclut la fourniture d’un soutien professionnel à AAWEAR (Alberta Addicts Who Educate and Advocate Responsibly), un regroupement de personnes qui consomment des drogues en Alberta, et à l’organisme Grateful or Dead de Calgary. Elle a également siégé au conseil d’administration de l’Association des étudiant(e)s infirmier(ère)s du Canada, d’abord comme représentante régionale de l’Ouest, puis comme présidente.
Leegay a travaillé dans le domaine de la tuberculose, ce qui l’a amenée à vivre dans la communauté éloignée des Premières Nations de Bella Bella, en Colombie-Britannique. Elle a enseigné plusieurs années au Collège de soins infirmiers de l’Université de la Saskatchewan.
Leegay est titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’un baccalauréat ès sciences en soins infirmiers (avec distinction) de l’Université de la Saskatchewan, de même que d’une maîtrise en soins infirmiers de l’Université de Calgary. Elle est lauréate du Prix d’excellence Jill Sullivan 2010 en pratique clinique de l’ACIIS (Association canadienne des infirmières et infirmiers en VIH/sida).
Karim Ladak, (il/lui)
En souvenir de Karim Ladak
Le Réseau juridique VIH déplore la perte prématurée d’un ami et membre de son conseil d’administration, l’incomparable Karim Ladak. Peu de mots peuvent dire la magie du sourire de Karim, l’éclat dans ses yeux et la chaleur de son soutien indéfectible – nous ferons de notre mieux.
Karim était un sympathisant de longue date du Réseau juridique VIH et un champion de la communauté 2SLGBTQ+ du Canada et du monde entier. Il était un véritable citoyen du monde, ayant beaucoup voyagé et vécu dans de nombreux pays et lieux. Sa joie de vivre était inégalée et presque tous ses courriels comptaient de nombreux points d’exclamation – Karim ne cachait pas sa passion!
Homme généreux, il avait toujours un mot gentil, une suggestion utile et une oreille attentive. Il avait également des principes et exprimait ses opinions réfléchies avec fermeté et éloquence. Karim était un leader dans tous les sens du terme, et il naviguait avec aisance et authenticité dans les entreprises et les organismes à but non lucratif. Il était sincère et humble, et toute personne en sa présence se sentait toujours chanceuse d’être là.
Karim avait une nature dévouée et nous savons qu’il avait encore beaucoup à donner et à faire. Sa perte est profonde, et nos cœurs sont avec sa famille et ses proches autour du monde. Nous pleurons avec vous et pour vous en ce moment de tristesse. Le monde était meilleur et plus beau, avec Karim.
Cher ami, repose en paix et en force. Nous ne t’oublierons jamais.
Meenakshi Mannoe, (elle/la)
Tiffany O’Donnell, (elle/la)
La Dre Tiffany O’Donnell, M.D., CCFP, est médecin de famille à Halifax/Kjipuktuk, en Nouvelle-Écosse. Elle exerce actuellement au Sipekne’katik Health Centre, dans la Première Nation Sipekne’katik, et chez Mobile Outreach Street Health (MOSH) à Halifax. Certifiée en médecine de la toxicomanie par la Société internationale de médecine de la toxicomanie, elle est consultante en la matière pour Nova Scotia Health. Ancienne membre du conseil d’administration de la East Coast Prison Justice Society, elle s’intéresse particulièrement à la santé en milieu carcéral et a travaillé à l’élaboration d’un programme de soins de longue durée en collaboration avec MOSH et des intervenant-es communautaires tels que la Société Elizabeth Fry de la Nouvelle-Écosse continentale, la Coverdale Courtwork Society et la Société John Howard.
Tiffany est cofondatrice et coprésidente de Doctors for Decriminalization, une coalition nationale de médecins qui reconnaît l’énorme préjudice causé par la criminalisation des personnes utilisatrices de substances, et qui milite pour des politiques sur les drogues fondées sur des données probantes. Professeure adjointe au Département de médecine familiale de l’Université Dalhousie, Tiffany concentre son enseignement clinique sur les soins sensibles aux traumatismes, le plaidoyer clinique et la réduction des méfaits. Elle fournit du mentorat à ses collègues par le biais de l’Atlantic Mentorship Network for Pain and Addictions.
Shakir Rahim, (il/lui)
Rai Reece, (elle/la, vice-présidente)
Julie Shugarman, (secrétaire)
Julie est consultante en stratégie pour des organismes à but non lucratif ayant un mandat de réforme du droit et de justice sociale. Détenant près de vingt ans d’expérience dans le secteur caritatif et à but non lucratif au Canada, elle offre des services de facilitation en gestion des conflits, gouvernance et planification stratégique. Elle a collaboré avec des organismes juridiques canadiens de premier plan, notamment des cliniques juridiques, des associations professionnelles et des facultés de droit.
Julie se passionne pour le travail crucial qu’accomplissent les organismes de la société civile pour faire progresser les droits humains fondamentaux et le changement systémique. Son expérience dans le secteur comprend également une aide à des bailleurs de fonds publics et privés afin qu’ils intègrent des approches plus transparentes et plus respectueuses de l’égalité dans leurs opérations.
Avocate de formation, Julie a pratiqué dans les domaines des droits de la personne, du droit du travail et de l’emploi, et des litiges fondés sur la Charte. En plus de sa pratique de consultante, elle est professeure de droit à temps partiel à la Faculté de droit, Section de common law, de l’Université d’Ottawa, où elle enseigne le règlement des différends.
Julie attribue une grande partie de son parcours et de sa compréhension des droits de la personne aux travailleuse(-eur)s du sexe et aux personnes qui consomment des drogues dans le Downtown Eastside, auprès desquel-les elle a eu le privilège d’apprendre lorsqu’elle vivait à Vancouver et qu’elle était bénévole pour le Comité pour la réforme du droit sur le travail du sexe de la Pivot Legal Society, au début des années 2000. Elle est fière d’être une ancienne stagiaire du Réseau juridique et se réjouit de siéger aujourd’hui à son conseil d’administration. Julie est également ancienne présidente de l’Auberge Shalom pour femmes, un refuge pour femmes à Montréal, et ancienne directrice générale de l’Association nationale Femmes et droit (ANFD) qu’elle a appuyée activement dans ses efforts pour que les organismes nationaux de défense des droits des femmes soient financés de nouveau par le gouvernement fédéral.
Emily van der Meulen, (elle/la, trésorier)
Ses projets actuels incluent une étude sur les narratifs liés au complexe de sauveur et aux fantasmes de « libération », chez des Blancs, qui façonnent les politiques de lutte contre la traite de personnes, et une recherche examinant comment les technologies biométriques peuvent renforcer des inégalités existantes, liées notamment à la race, au genre et au handicap.
Supportrice de longue date du Réseau juridique, Emily a travaillé avec lui à des recherches sur les programmes de seringues et d’aiguilles en prison et sur laLoi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose.
Elle possède plus de 20 années d’expérience au sein de divers conseils d’administration, comités directeurs et groupes d’activistes dans les domaines du travail du sexe, du VIH, de la justice pour les détenu-es, de la justice reproductive et plus encore.
Barhet Woldemariam
Barhet Woldemariam est actuellement directrice des programmes pour HIV Edmonton. Son travail précédent comprend le travail avec la Croix-Rouge canadienne avec l’équipe de sécurité et de bien-être soutenant l’opération de récupération après les feux de forêt à Fort McMurray et en Colombie-Britannique. Elle apporte son expérience du monde des affaires, en travaillant avec TD Canada Trust et des organismes communautaires. Ses rôles lui ont permis de travailler en étroite collaboration avec des partenaires communautaires pour aider à répondre aux besoins des individus, des familles et de la communauté. Sa formation universitaire en anthropologie socioculturelle ainsi que son expérience personnelle et son travail communautaire lui permettent de comprendre en profondeur l’importance de l’équité et de la défense des droits.
Structure
Le conseil d’administration du Réseau juridique compte 12 membres. Deux des sièges y sont réservés à des personnes vivant avec le VIH et sida et un est réservé à une personne de chacune des cinq régions géographiques suivantes :
- Atlantique (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Île du Prince-Édouard, Terre-Neuve et Labrador);
- Québec;
- Ontario et Nunavut;
- Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta) et Territoires du Nord-Ouest; et
- Colombie-Britannique et Yukon.
De plus, nous nous efforçons de recruter pour ce conseil des représentants de populations particulièrement affectées par la pandémie du VIH, notamment des personnes qui utilisent des drogues et des autochtones.