L’invasion de l’Ukraine par la Russie nous bouleverse profondément. Le Réseau juridique VIH a le devoir de s’exprimer, car il s’agit d’une région du monde où nous œuvrons et où la pandémie de VIH poursuit ses ravages.
L’occupation dévastatrice de l’Ukraine a un impact considérable sur notre travail et sur nos partenaires, dont nous sommes solidaires devant l’impensable.
Dans les circonstances, des personnes vivant avec le VIH subissent des perturbations de l’accès aux services de santé et aux médicaments essentiels dont elles dépendent. Les efforts louables de l’Ukraine pour prévenir le VIH et promouvoir les droits humains subiront également des dommages collatéraux de cette guerre non provoquée.
Pour les personnes qui consomment des drogues en Ukraine, l’accès aux mesures de réduction des méfaits – y compris au traitement par agonistes opioïdes – est gravement menacé.
Dans cette guerre, les personnes vivant avec le VIH, les personnes qui consomment des drogues, les personnes LGBTQ+, les personnes incarcérées, les travailleuse(-eur)s du sexe et d’autres personnes marginalisées souffriront énormément. Des vies seront perdues, et pas seulement à cause des tirs et des bombes.
Nous continuons à suivre l’évolution de la situation et restons en contact nos partenaires du pays dans la mesure du possible. L’attaque contre l’Ukraine et son peuple signifie que de nombreux projets relatifs aux droits humains seront nécessairement suspendus, ce qui est navrant.
Mais nous demeurons fidèles à ces personnes et aux projets destinés à faire respecter leurs droits humains. Cela ne changera pas.
Nous sommes solidaires de l’Ukraine et de tou-te-s les Ukrainien-nes. Nous nous tenons aux côtés des nombreux militant-es pour les droits humains qui luttent pour le changement. Et nous défendons tous ceux et celles dont les droits humains sont menacés.