L’Ontario laisse tomber les travailleuse(-eur)s du sexe : Déclaration

La procureure générale de l’Ontario, Madeleine Meilleur, n’a toujours pas rendu publique la conclusion de son examen de la nouvelle loi malavisée du Canada sur le travail du sexe, mais nous comprenons, d’après une déclaration attribuée aujourd’hui à la première ministre, Kathleen Wynne, que cet examen n’a conclu à « aucune inconstitutionnalité évidente » [trad.] de la soi-disant Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d’exploitation. Nous sommes en désaccord avec cette conclusion, et réellement déçus que la province semble tourner le dos aux travailleuse(-eur)s du sexe et aux collectivités ontariennes en dépit des « graves préoccupations » exprimées par la première ministre Wynne à propos de la nouvelle loi sur le travail du sexe.