À la mémoire de notre amie Alexandra de Kiewit

Aujourd’hui, et pour les mois et années à venir, le personnel et le conseil d’administration du Réseau juridique VIH pleurent la mort prématurée et déchirante de notre amie et collègue adorée, Alexandra de Kiewit. Parmi ses nombreuses contributions, Alexandra siégeait au conseil d’administration du Réseau juridique depuis longtemps, et elle nous manquera plus que les mots ne peuvent l’exprimer. Alexandra a touché de nombreuses vies. Nous sommes, comme beaucoup d’autres, bouleversé-es par sa perte.

Certaines personnes qui entrent dans notre vie ont une influence, tant sur le plan personnel que professionnel. Alexandra était gentille et pleine de compassion, déterminée et franche, curieuse et engagée. Elle était une militante que l’on voulait avoir à nos côtés. Son beau sourire radieux et sa chaleur étaient toujours authentiques. Qu’elle nous chante une sérénade lors d’une réunion du conseil d’administration ou qu’elle élabore une stratégie sur les mesures à prendre pour mettre fin à la criminalisation de personnes cruellement reléguées aux marges de la société, nous nous souviendrons toujours d’Alexandra comme d’une personne qui a vécu sa vie de manière authentique et qui a persévéré face à l’adversité et à des pertes inimaginables. Elle était une fervente défenseuse des personnes qui consomment des drogues, des travailleuse(-eur)s du sexe et des personnes vivant avec le VIH, entre autres, partageant généreusement son expérience personnelle et son expertise – et nous sommes tou-te-s meilleur-es pour avoir travaillé avec elle et l’avoir connue. Elle mettait sa vie au service de sa communauté et se donnait constamment et de multiples façons.

Comme elle le disait si bien, « Une fois que nous aurons laissé tomber le jugement et que nous considérerons les décès par surdose comme un échec des politiques gouvernementales, les gens cesseront de mourir. »[1]

Alexandra, nous demeurons engagé-es à ce travail en ton nom. Nous te remercions pour ton formidable plaidoyer.

>Repose en paix et en force, chère amie. Tu nous manques.

[1] Extrait d’un merveilleux article à propos d’Alexandra et de son militantisme, écrit par Christopher Curtis pour Ricochet (16 juillet 2021) : https://ricochet.media/en/3730/intervention-workers-overdose-shows-depths-of-tainted-drug-crisis