Les descentes de police dans les saunas de Toronto, en 1981, ont été une brutale attaque des forces de l’ordre à l’égard des membres d’une communauté marginalisée. Le 5 février de cette année-là, quatre saunas étaient pris d’assaut simultanément par la police, qui a procédé à l’arrestation et à l’humiliation des hommes qui s’y trouvaient. Ces hommes n’avaient rien fait de mal, mais certains ont été déclarés coupables de « s’être trouvé dans une maison de débauche » et se sont vu infliger une amende. Depuis, ils ont également un casier judiciaire permanent. Un de ces hommes était Ron Rosenes, président actuel du conseil d’administration du Réseau juridique.
Au cours du mois, Ron a témoigné de son expérience lors d’une audience du Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes, pour demander que ces casiers judiciaires soient radiés en vertu du Projet de loi C-66. Les déclarations de culpabilité dont il est ici question étaient fondées sur l’homophobie qui était sanctionnée par l’État et l’on ne devrait pas les laisser perdurer. Nos félicitations à Ron et aux autres personnes qui se sont présentées afin de raconter cette bribe importante de l’histoire canadienne.
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