Demain, le 31 août, sera la Journée internationale de sensibilisation aux surdoses. L’épidémie de décès par surdose, qui poursuit ses ravages foudroyants, met en relief la nécessité de contrer la stigmatisation meurtrière qui entoure la consommation de drogues et de délaisser l’approche néfaste que constituent la criminalisation de l’usage de drogues et l’incarcération des personnes qui consomment des drogues.
Mais en Ontario, cette année, le gouvernement semble plutôt déterminé à s’attaquer à des services même élémentaires qui sont fondés sur des données et essentiels pour sauver des vies.
Le gouvernement du premier ministre ontarien Doug Ford a annoncé un futile « examen des données » concernant les sites de consommation supervisée (SCS) et a décrété un moratoire de durée indéfinie contre l’appui de la province à l’ouverture de nouveaux sites de prévention des surdoses (SPD). Il a même « gelé » des sites déjà approuvés et qui étaient sur le point d’ouvrir leurs portes. Et pendant ce temps, le nombre de décès par surdose continue d’augmenter.
Ces actes sont téméraires et mortels.
Dans le cadre de notre reponse, le Réseau juridique a écrit une lettre ouverte au premier ministre Ford et à la ministre Elliott, ce qui a été signée par plus de 120 organismes. Nous sommes solidaires des personnes qui consomment des drogues ainsi que des nombreux défenseurs et alliés de ces personnes, qui travaillent d’arrache-pied pour la mise en œuvre de politiques sur les drogues qui soient sensées et fondées sur des données.