Par Mikhail Golichenko, analyste principal des politiques au Réseau juridique canadian VIH/sida
le 4 février 2016
En décembre 2015, j’ai assisté à un atelier judiciaire sur les droits humains et la tuberculose (TB) organisé par l’Université de Chicago Center à Delhi. Ce fut une belle rencontre de militants de la société civile, de juges, d’avocats et de médecins de plus de dix pays différents, notamment de l’Australie, du Canada, de la Russie et de l’Afrique du Sud. Les participants ont discuté des défis juridiques et de droits humains liés à la TB, y compris des droits humains des populations les plus vulnérables à la TB, soit des populations qui recoupent souvent celles qui vivent avec le VIH ou qui y sont vulnérables. La stigmatisation et la discrimination ont fait partie des sujets discutés au cours de cette discussion de deux jours. J’ai parlé de ma longue implication dans une affaire qui est l’un des meilleurs exemples de la façon dont la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes qui utilisent des drogues, des personnes vivant avec le VIH et des personnes vivant avec la TB alimentent l’incapacité de l’État de répondre adéquatement à la TB.
J’ai rédigé cet article (en anglais) au nom d’un organisme moscovite, l’Andrey Rylkov Foundation (ARF). Bien que je l’aie écrit il y a plus d’un an, la problématique est encore d’actualité et toujours aussi importante. Le texte original est publié en russe sur le site web de la ARF.
L’ARF est un partenaire de litige stratégique de longue date du Réseau juridique canadien VIH/sida en Russie. J’ai rédigé l’article avec un profond respect et une grande sympathie pour tous les militants de la société civile de Moscou, d’Yekaterinburg et d’autres villes russes, qui continuent à se battre pour les droits humains des populations vulnérables en Russie.